La scénographie de cette toute nouvelle exposition s’appuie sur des objets d’époque, de la première Mob à la pompe à essence, aux jouets pour filles et garçons, sans oublier les innombrables accessoires en plastique, fleurant bon la modernité. L’iconographie abondante et la mise en récit vous prendront par la main. Particulièrement adapté à une découverte en famille, les enfants feront le parcours, livret d’enquête en poche.

Le saviez-vous ?

L’expression Trente Glorieuses a été inventée à la fin des seventies, par Jean Fourastié, pour qualifier les trois décennies de croissance exceptionnelle, de l’après-guerre au premier choc pétrolier. Sous le sceau du dieu Progrès, les biens de consommation remplissent les commerces, alors que le plein emploi offre un niveau de vie jamais égalé jusque-là. Dans l’imaginaire collectif, ces Trente Glorieuses (1945-1974) constituent une période mythique, d’opulence et de joie. Cette quête du bonheur s’accompagne aussi de revendications et de contestations, d’inégalités sociales et de transformations environnementales.

"Les Jours Heureux", pourquoi ?

C’est le nom donné au programme publié par le Conseil National de la Résistance en mars 1944. Au-delà des actions à mener dans la perspective de la Libération, les mesures à appliquer au départ de l’occupant ambitionnent un nouvel avenir pour la France. Derrière ce titre enchanteur, se profile une vision du monde, un consensus réformateur unanime des aspirations de la Nation, un ensemble de principes et de valeurs sur lesquels reposerait la démocratie de notre pays, reprendra Stéphane Hessel dans Indignez-vous ! De là, découleront les grandes réformes économiques et sociales mises en chantier dans l’immédiat après-guerre.