Emancipation, féminisme, égalité femmes-hommes - Paroles croisées de France et de Syrie
Solidarité
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, la Ville de Lyon et la Fondation Danielle Mitterrand coorganisent une conférence-débat inédite pour croiser les approches des formes d'émancipation, de féminisme et d'égalité femmes-hommes entre la France et le Nord-Est de la Syrie.
Depuis 2012, la région du Nord-Est de la Syrie (anciennement Rojava ou Kurdistan syrien) est le théâtre d’une expérimentation politique extrêmement intéressante, basée notamment sur la démocratie locale, l’égalité des genres, l’autonomisation des femmes et l’écologie.
En France, les mouvements féministes gagnent en puissance d'années en années et transforment en profondeur les manières de faire de la politique, notamment au sein du mouvement écologiste.
Quelles sont les approches du mouvement des femmes kurdes ? Quelles dynamiques de transformation sociale et démocratique impulse-t-il ? Comment se manifeste concrètement l'émancipation des femmes au Nord-Est de la Syrie ? En France, quelle place pour le féminisme dans le mouvement écologiste ? A Lyon, comment s'est manifestée l'égalité femmes-hommes dans la campagne écologiste des municipales ? Quelles sont les passerelles entre les approches en France et au Nord-Est de la Syrie ?
Cette conférence-débat est gratuit et sans inscription : accéder au webinaire sur Zoom
Intervenantes
- Berivan Omar, responsable du bureau des femmes de Qamishlo (Nord-Est de la Syrie)
- Chloé Troadec, volontaire française du Rojava Information Center, basée dans le Nord-Est de la Syrie
- Corinne Morel-Darleux, conseillère régionale d’Auvergne Rhône-Alpes, autrice
- Sonia Zdorovtzoff, Adjointe au Maire de Lyon déléguée aux Relations, à la Coopération et à la Solidarité internationales
Infos pratiques
Le 05/03/2021
De 17h30 à 18h30
Dans le cadre de
8 mars : Journée internationale des droits des femmes - archive 2021
Cette année, le 8 mars se décline au travers d'événements autour d'un thème central : la ville a-t-elle un genre ?